mercredi 05 novembre 2025
Victorien Pop
Madi Pop
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horaires début 20:30
prix Prix sur place non connu 26.00 en prévente
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Les concerts
Pop
Victorien

Il y a eu d’abord Tous les matins, balade slamée déployant toute l’ivresse d’être en couple. Puis Embrasse-moi, entre rêverie amoureuse et message de prérupture… Avec ces deux titres, Victorien a posé ses couleurs sur la saison pop : un ton romantique sans illusion, le goût de la mélodie limpide, l’urgence de la franchise sur luimême, son couple, ses sentiments… Maintenant, avec Me voilà, son premier EP, Victorien fait vraiment découvrir un univers d’auteur, compositeur et interprète. On avait commencé par ne connaître que sa voix quand il est passé par la 11e saison de Star Academy. On y avait découvert son timbre précis, fait pour la confidence autant que pour la déclaration enflammée. On ne connaissait pas encore ses talents de créateur rêveur et réaliste à la fois, qui avoue volontiers qu’il « aime bien l’idée du peu » – un piano, une guitare, une rythmique dépouillée au plus près de la voix. Si Victorien passe de la chanson au slam, c’est parce que « quand me vient la première phrase d’un texte, elle est parlée ou chantée, et tout le reste suit », dit-il. Ensuite, avec texte et mélodie, il s’installe en studio avec l’un ou l’autre de ses deux complices, le chanteur-rappeur Achile et le parolier-compositeur Armand Auclair (un des quatre frères du groupe Hopen). Et, ensemble, ils polissent ces chansons dans lesquelles Victorien aime, s’impatiente, souffre, désire, espère ou se souvient que tout a peut-être commencé – comme tout le monde – à cinq ans en voyant Johhny sur un écran. Pourtant, dans sa famille, la musique n’a pas beaucoup de place. Ses premières chansons marquantes ? Henri Dès dans la voiture de ses parents et Jacques Brel dans celle de son grand-père. « À douze ans, un prof – que je n’aime pas beaucoup, d’ailleurs – réclame un poème pendant un devoir sur table. Ensuite, je continue à en écrire. » Victorien n’a jamais chanté dans un micro devant un public, n’a jamais pris un cours de chant… Pour lui, la Star Ac’ sera effectivement une école. Il apprend beaucoup, interprète Retiens les rêves de et avec Grand Corps Malade (« mon idole »), découvre qu’il aime vraiment chanter. Il est éliminé en cinquième semaine, sans douleur ni déception. La fin de l’émission le laisse libre de tout – poursuivre ou s’arrêter, choisir son port d’attache esthétique, constituer une équipe, élire un label… Et il peut alors étendre ses ailes, écrire de nouvelles chansons, slalomer entre les émotions, dire toujours la plus juste vérité d’un jeune homme libre et avide de bonheur. Le voilà.

Pop
Madi
Un temps dans l’ombre de nombreux artistes de la scène émergente française, MADI se dévoile avec Retourne-toi, un EP électro-pop intimiste.
Bouleverser et faire danser : voilà ce que cherche MADI avec ce premier projet. Tout commence à 12 ans, lorsque celui qui s’appelle en réalité Marius, découvre un live du groupe de rock américain, Green Day. Fasciné, il lui vient un rêve : celui de se lancer dans la musique. Il commence avec les DROPS, un groupe « d’ados » comme il le décrit. 
De fil en aiguille, il passe derrière les tables de mixages pour suivre et sublimer les performances d’artistes comme Danyl, Babysolo33 ou Mimaa en tant qu’ingénieur du son. Au bout de quelques années, un constat s’impose : cela ne lui suffit plus. Une révélation qu’il partage dans son premier single, une Vie de Rêve ? Il s’y confie sur son incapacité à satisfaire le rêve d’un enfant de 12 ans qui se voyait déjà sur scène, alors qu’il admirait un DVD de Green Day.
 
Trois singles plus tard, Retourne-toi voit le jour. Un premier EP qu’il décrit comme une « pop vulnérable ». Empreint de mélancolie, il dresse un panorama de sa vie, n’épargnant aucun détail, ni les doutes, ni les peurs, ni les psychoses. Quelques lignes de synthé plus tard, difficile de ressortir de l’écoute de cet opus sans une larme à l’œil et un sourire aux lèvres. MADI se confie à nous sans détours, enveloppant ses traumatismes de mélodies et de percussions entraînantes.
L’EP fonctionne comme un miroir. Un miroir de l’artiste, d’abord, mais aussi un miroir de l’œuvre elle-même. Le premier morceau, Mise à Jour, semble répondre au dernier de l’EP, Fleur de Peau, tant dans les paroles qui évoquent le besoin d’évoluer, de grandir, « d’éclore », que dans les rythmiques. La difficulté de se construire en tant qu’homme et artiste s’impose comme le fil rouge commun à toutes les chansons.
 
Après des années de doute, MADI s’est enfin lancé. Et au fond, la conclusion de cet EP, c’est lui-même qui la résume le mieux : « Il faut avoir confiance en qui on est. Avec nos forces, nos faiblesses, nos spécificités…. on a tous.tes un truc à faire dans ce monde. »
 
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