Shigeto n'a rien à voir avec un énième groupe de rap-street. C'est le nom du grand-père de Zach Saginaw, qu'il a décidé d'utiliser comme nom de scène. Cela pourrait également se traduire comme un synonyme d' "élévation" en japonais. Artiste prolifique aux inspirations larges, Shigeto propose une musique d'une richesse rare et habille le rang de producteur d'une certaine forme de majesté. Entre la rigueur des beats, les nappes électroniques aux mélodies somptueuses et un jeu de batterie virtuose, Shigeto conçoit son art comme libéré de tout contrainte esthétique : "ce n'est ni de l'électro, ni du hip hop, ni du jazz ; c'est tout ça à la fois". Sensible et intense, le musicien entrevoit sa musique comme l'exploration du rêve et de l'espace, à la recherche de nouveaux mondes.
Guitariste de formation et passionné de musique depuis tout jeune, ProleteR compose pour ses différents groupes de rock dès l'âge de 12 ans. Adulte, il devient beatmaker en composant des instrumentaux dans sa chambre en dehors de ses journées de travail. Fort d'une technique de sampling aguerrie, ProleteR creuse dans les esthétiques jazz-swing pour leur donner une nouvelle énergie hip hop rebondissante qui fait toute l'originalité de sa musique. Le Toulousain utilise le disque vinyle comme matière première dans son acte de création, proche de l’hommage, qui donne un aspect résolument anachronique à son univers. Au fil des scènes et des projets, il intègre à son spectre musical une appétence pour les musiques électroniques et le future-funk, pour leur groove et leur puissance en live.
Heathered Pearls est le pseudonyme musical de Jakub Alexander, DJ, producteur et fondateur du label d'électronica Moodgadget Records. Cet artiste polono-brooklynois découvre très tôt la musique ambient, puis la techno, lors de son adolescence à Détroit. Heathered Pearls développe une atmosphère mélancolique, colorée de boucles hypnotiques et pleine de vagues et de ressacs. Au delà de cet univers planant, le producteur a su s'inspirer des musiques électroniques en composant des beats minimalistes très marqués, parfaits pour le dancefloor. Il a eu l'occasion de jouer sa musique autant en club qu'au MoMa, le prestigieux musée d'art moderne de Manhattan.
Lorsqu'il avait six ans, son grand frère-rappeur lui a montré comment produire des beats avec les logiciels de production musicale Acid et Fruity Loops pour qu'il puisse rapper dessus. En tant que fan de hip hop depuis son plus jeune âge, Lord RAJA a su s’ouvrir à beaucoup de genres musicaux. C'est ce qui fait la largesse de son spectre musical qui va du jazz à l'IDM (Intelligent Dance music) en passant par le design sonore. Il transforme ses inspirations en 2014 en un premier album, A Constant Moth, combinaison hybride entre ses expérimentations électroniques, ses influences hip hop et les disques de chanson indienne de ses parents. Armé d'un arsenal de sonorités, d'effets et de bruitages, Lord RAJA joue du synthétiseur et autres machines pour produire une esthétique musicale finement détaillée, à la fois expérimentale et accessible.
Spectateur démarre son parcours de producteur en composant des instrus pour différents crews de hip hop. Fortement influencé par le trip-hop et la scène beatmaking, il puise ses inspirations chez Clutchy Hopkins, Adrian Younge et dans les productions des labels comme Mello Music Group ou Stones Throw Records. Le beatmaker angevin développe un univers mélodique bercé par le sampling, teinté de notes de synthé, mêlant le hip hop et l'électronique pour une musique pleine d'émotion. A l’aide de ses pads, il a déjà partagé la scène avec Superpoze et La Caution et participe au projet d’Equanim (Nouvel R) ou encore du rappeur de San Diego Jeremiah Bounds, tout en concentrant sa créativité au service de ses projets solo.